Julien Albert

Julien Albert DESPLANTES est né le 8 mars 1895 au chateau de Villiers a Pouillenay.

Il était le fils de Claude Jacques (dit Léon) DESPLANTES et de Jeanne Pierrette BAUDON.

Il avait 3 sœurs et 3 frères: Claire Marie, Léon Louis, Andrée Juliette, Louise Adrienne, Louis Pierre Paul et Pierre Raymond.

Il décède le 27 juin 1995 a Semur en Auxois.

ARMEE:

Il incorpore l'armée le 20 octobre 1914 au 109ème Régiment d'Infanterie.

Il fait campagne a l'intérieur du 20 décembre 1914 au 20 aout 1915, suivi d'une campagne aux armées du 21 aout au 28 septembre 1915. Il est blessé ce jour là, à l'aube, à Notre Dame de Lorette, d'un tir par balle en séton (balle traversante sans toucher les muscles) a la main gauche.

Il sera à l'hôpital ,rue molitor, Paris du 2 au 15 octobre 1915 puis a celui de Ducey du 16 au 25 octobre 1915. Sa convalescence s'étendra jusqu'au 25 novembre 1915.

Il passera au 84ème Régiment d'Infanterie le 21 janvier 1916, un passage au 175ème RI (02 mars)puis retour au 84ème RI le 24 juin 1916 pour effectué la campagne d'Orient.

Il sera malade le 27 juin 1916 et se retrouvera sur l'hôpital n°4 Salonique, puis sur le bateau hôpital, et enfin au 26 juin 1916 de retour en France à l'hôpital n°3 de Marseille jusqu'au 30 septembre 1916.

Il se retrouvera en convalescence jusqu'au 12 octobre 1916 mais sera de nouveau évacué sur l'hôpital n°1 de Limoges pour cause de paludisme.

Sa nouvelle convalescence durera jusqu'au 13 janvier 1917.

Puis retour en hôpital, du 06 au 16 février 1917 a Dijon (n°8 et 39), une autre evacuation aura lieu pour anémie le 12 juillet jusqu'au 1 aout sur l'hôpital de Brive. En convalescence jusqu'au 13 novembre 1917.

Il sera de nouveau évacué a l'hôpital de Tulles pour phlegmon (inflammation grave, du a des bactéries , des tissus conjonctifs avec formation de pus)

Il se retrouvera encore une fois en convalescence.

Il reparti en campagne d'Orient avec le 84ème RI du 09 février au 25 octobre 1918.

Il terminera a hôpital n°57 de Nice pour cause de maladie, puis celui de Dijon (n°77) et après au dépôt du 26 octobre 1918 au 29 septembre 1919.

Il est envoyé en conges illimité de démobilisation le 25 septembre 1919 avec une réaffectation au 12ème Escadron de train puis au 19ème Escadron du train.

Lors de la seconde guerre mondiale, il bénéficiera du mobilisation industrielle personnel de renforcement aux établissements Terrot à Dijon le 15 janvier 1939, comme ajusteur-monteur en construction automobiles.

Il sera classé en service auxiliaire pour traumatisme chronique du membre inferieur gauche, de rhumatisme déformant du genou droit.